Jeanne Lapointe et Marthe Blackburn : amitié et mentorat
La future rédactrice de scénarios de films, Marthe Blackburn (née Morisset), écrit, vers la fin des années 1950, des nouvelles qu’elle décide de montrer à son amie Jeanne Lapointe.




Première femme professeure de littérature de l’Université Laval, Jeanne Lapointe accepte volontiers de jouer le rôle de mentor et de prodiguer des conseils avisés à l’aspirante nouvelliste. Intellectuelle québécoise dont l’apport au domaine des études littéraires est reconnu, Jeanne Lapointe sera, quelques années plus tard, membre de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (commission Parent) (1961-1966) puis de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada (commission Bird) (1967-1970).

Elle sera aussi la réviseuse de Gabrielle Roy, l’amie d’Anne Hébert et de Judith Jasmin, la conseillère de Marie-Claire Blais.
Quant à Marthe Blackburn elle s’est particulièrement illustrée comme coscénariste, avec Anne Claire Poirier, des films « Les filles du Roy » (1974), « Mourir à tue-tête » (1979), « La quarantaine » (1982), et « Salut Victor ! » (1989) ainsi que par sa participation à la pièce de théâtre « La nef des sorcières » (1976). Elle est également l’autrice de textes mis en musique par son mari, le compositeur et concepteur sonore de films et de documentaires de l’ONF, Maurice Blackburn.
Les réalisations auxquelles ont collaboré Jeanne Lapointe et Marthe Blackburn reflètent leurs idées avant-gardistes sur l’éducation et sur la condition des femmes.
Marthe Léger, archiviste – BAnQ Vieux-Montréal
En complément :
Fonds d’archives Jeanne Lapointe (P474), Archives de l’Université Laval
https://www.banq.qc.ca/documents/a_propos_banq/nos_publications/a_rayons_ouverts/ARO_94.pdf
Voir en ligne : https://blogues.banq.qc.ca/instanta...